Dans l'arène politique sénégalaise, chaque transition gouvernementale est scrutée avec une attention particulière, et la formation du nouveau cabinet dirigé par Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ne fait pas exception. Pour analyser ces nominations politiques, l'émission « Objection » de la radio Sud Fm a accueilli ce dimanche, le docteur Cheikh Gueye, de l’université Louis Pasteur de Strasbourg, qui a donne son point de vue en tant que secrétaire général du réseau sénégalais des think tanks et secrétaire permanent du RASA (Rapport alternative sur l'Afrique).
Au cœur de la discussion se trouve la question du fond et de la forme dans la composition du nouveau gouvernement qui est composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État. « Je pense que ce gouvernement a été formé après plusieurs jours de discussion, certainement pour respecter les équilibres que nous avons l'habitude, même si ce n'est écrit nulle part de respecter l’équilibre religieux, ethniques mais aussi une représentation un peu des différentes dans les personnalités. Donc c'était quand même pas facile parce que pour respecter la limitation des 25 ministres, c'était un obstacle justement à ce que on ait une répartition géographique la plus parfaite possible », a observé «M. Gueye.
Se penchant sur les choix des ministres, celui-ci a examiné leurs profils en mettant en avant leurs expériences et leurs compétence. « Leurs parcours dans la gestion d'équipes démontre leurs rigueurs et leurs compétences. Maintenant, le plus important c'est de mettre en avant. 25 ministres me semble suffisant pour démarrer une mission telle qu'elle se présente pour eux. On a beaucoup glosé pendant plusieurs semaines sur la question de l'expérience et on voit que, en termes d'âge et en termes de vécu, nous avons, à travers les ministres des gens qui ont dans la gestion de d'équipe de groupes, dans l'armée notamment, on connaît la rigueur et la compétence de notre armée, donc ils ont également la légitimité à travers le grade et leur parcours. Au niveau de la justice avec l'ancien procureur Ousmane Diagne, on a des garanties qu'on va avoir une gestion très rigoureuse de ces ministres régaliens qui sont la structure, la fondation de tout gouvernement », a-t-il expliqué.
Cheikh Gueye a plus insisté sur le cas de Abdourahmane Sarr, ancien du FMI, devenu ministre de l’Économie sous l’ère Bassirou Diomaye Faye. Selon le secrétaire général du réseau sénégalais des think tanks M. Sarr a le potentiel d’introduire une perspective économique alternative au Sénégal. « Nous avons ici une opportunité de repenser notre modèle économique et de travailler vers une approche alternative », a-t-il souligné. Poursuivant, il a souligné que « si on s'arrête un peu sur la personnalité de Abdourahmane Sarr, c’est un ancien du FMI, mais qui a un profil plutôt d'économiste hétérodoxe, donc qui sera sans doute très utile pour reconstruire le modèle économique sénégalais qui a toujours fonctionné ainsi depuis 64 ans. Si on doit sortir de ce modèle là, il vaut mieux avoir un ministre qui a également une grande expérience. En général, les gens font toute leur carrière dans ces institutions internationales qui, comme tout le monde le sait, sont dans nos pays, surtout pour leurs intérêts et pour nous insérer dans l'économie de marché, ce qui nous défavorise souvent. Le fait de nommé un ministre qui a l’expérience dans ces institutions là et qui a se situe du côté de l’hétérodoxie dans ce domaine là me semble que c'est une bonne chose s'ils veulent vraiment mettre le doigt sur le modèle économique sénégalais et contribuer au changement, on aura certainement une idée claire de l’orientation puisque le Premier ministre a décliné les cinq fonctions attribuées à ce gouvernement…»
En conclusion, M. Gueye a exprimé un optimisme prudent quant à l'avenir du gouvernement, tout en soulignant la nécessité d'une surveillance continue. « Nous devons suivre de près les actions futures du gouvernement pour voir comment ces pertinences se traduiront dans la pratique », a-t-il déclaré.
Au cœur de la discussion se trouve la question du fond et de la forme dans la composition du nouveau gouvernement qui est composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État. « Je pense que ce gouvernement a été formé après plusieurs jours de discussion, certainement pour respecter les équilibres que nous avons l'habitude, même si ce n'est écrit nulle part de respecter l’équilibre religieux, ethniques mais aussi une représentation un peu des différentes dans les personnalités. Donc c'était quand même pas facile parce que pour respecter la limitation des 25 ministres, c'était un obstacle justement à ce que on ait une répartition géographique la plus parfaite possible », a observé «M. Gueye.
Se penchant sur les choix des ministres, celui-ci a examiné leurs profils en mettant en avant leurs expériences et leurs compétence. « Leurs parcours dans la gestion d'équipes démontre leurs rigueurs et leurs compétences. Maintenant, le plus important c'est de mettre en avant. 25 ministres me semble suffisant pour démarrer une mission telle qu'elle se présente pour eux. On a beaucoup glosé pendant plusieurs semaines sur la question de l'expérience et on voit que, en termes d'âge et en termes de vécu, nous avons, à travers les ministres des gens qui ont dans la gestion de d'équipe de groupes, dans l'armée notamment, on connaît la rigueur et la compétence de notre armée, donc ils ont également la légitimité à travers le grade et leur parcours. Au niveau de la justice avec l'ancien procureur Ousmane Diagne, on a des garanties qu'on va avoir une gestion très rigoureuse de ces ministres régaliens qui sont la structure, la fondation de tout gouvernement », a-t-il expliqué.
Cheikh Gueye a plus insisté sur le cas de Abdourahmane Sarr, ancien du FMI, devenu ministre de l’Économie sous l’ère Bassirou Diomaye Faye. Selon le secrétaire général du réseau sénégalais des think tanks M. Sarr a le potentiel d’introduire une perspective économique alternative au Sénégal. « Nous avons ici une opportunité de repenser notre modèle économique et de travailler vers une approche alternative », a-t-il souligné. Poursuivant, il a souligné que « si on s'arrête un peu sur la personnalité de Abdourahmane Sarr, c’est un ancien du FMI, mais qui a un profil plutôt d'économiste hétérodoxe, donc qui sera sans doute très utile pour reconstruire le modèle économique sénégalais qui a toujours fonctionné ainsi depuis 64 ans. Si on doit sortir de ce modèle là, il vaut mieux avoir un ministre qui a également une grande expérience. En général, les gens font toute leur carrière dans ces institutions internationales qui, comme tout le monde le sait, sont dans nos pays, surtout pour leurs intérêts et pour nous insérer dans l'économie de marché, ce qui nous défavorise souvent. Le fait de nommé un ministre qui a l’expérience dans ces institutions là et qui a se situe du côté de l’hétérodoxie dans ce domaine là me semble que c'est une bonne chose s'ils veulent vraiment mettre le doigt sur le modèle économique sénégalais et contribuer au changement, on aura certainement une idée claire de l’orientation puisque le Premier ministre a décliné les cinq fonctions attribuées à ce gouvernement…»
En conclusion, M. Gueye a exprimé un optimisme prudent quant à l'avenir du gouvernement, tout en soulignant la nécessité d'une surveillance continue. « Nous devons suivre de près les actions futures du gouvernement pour voir comment ces pertinences se traduiront dans la pratique », a-t-il déclaré.
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